Revista Diario

IVRESSE* en 2 temps, d' un vendredi quelconque...

Publicado el 10 diciembre 2022 por Evamric2012

IVRESSE* en 2 temps, d' un vendredi quelconque...
* EMBRIAGUEZ en 2 tiempos, un viernes cualquiera.
Te esperé de espaldas sentada en aquella terraza. Llegaste chorreando, y dejaste que la lluvia de tu rostro empapase el mío. Un calor pegajoso se presagiaba y te contemplé ebrio, patéticamente demacrado, como cada vez que nos vemos, codiciando a esta amiga que dices que soy cuya inteligencia dices apreciar así como mi compañía y mi comprensión. Luego me haces danzar entre tus fantasmas y tus manos resbalan sobre el cristal empañado de cerveza. Te gustaría acariciarme excitado por el alcohol y su sensualidad ficticia. Yo, sobria, o tal vez asustada por tu presencia,  esquivo con pereza tu mirada mientras sigo jugando contigo a ese juego peligroso que conllevan las seducciones etílicas.
Permanezco durante unos cuantos minutos, silenciosa y atónita, esperando el ataque de ese deseo de embriaguez tuyo reservado a cualquier mujer. Ya no estoy aquí en este preciso instante contigo, pero lo ignoras. Poco importa. Es tan poca cosa un cuerpo...Te perdoné en ese preciso instante, no sé hacer de otra manera.
Y aun así, sigues destruyéndote y no puedes hacer nada para evitarlo. Tus carcajadas son una marca de fabricación, una construcción que se ha convertido en tu segunda naturaleza, en tu propia naturaleza, pero permíteme distinguir la otra versión. Yo ya no sé identificar lo que percibo pero me encuentro acorralada en ese no sé qué tan tuyo. Todo esto no ahuyenta tus demonios pero has y he ido aprendiendo con los años, que sufrir por aquellos a quienes se ama,  ni siquiera es una crueldad. Mejor no hagamos planes ;)

 Je t’attendais pourtant assise sur la terrasse, le dos tourné. Tu es arrivé en nage, tu as laissé la pluie de ton visage couler sur le mien. Une chaleur moite était présagée et je t’ai regardé ivre, pathétiquement hagard, convoiter cette amie dont tu dis apprécier l’intelligence, la compagnie et la compréhension à chaque rencontre. Puis, tu me fais danser dans tes fantasmes et tes mains glissent sur la bière. Tu aimerais me caresser excité par l’alcool et sa sensualité fictive. Moi, sobre, ou peut-être un peu plus effrayée de ta présence j’esquive mollement ton regard, tout en continuant à jouer avec toi à ce jeu dangereux des séductions éthyliques.

J'assiste pendant de longues minutes, silencieuse et glacée au lâcher pris de ce désir d’ivrogne réservé à toutes les femmes. Je ne suis plus là depuis longtemps, mais tu ne le sais pas. Quelle importance, c’est si peu de chose un corps. Je t’ai déjà pardonné à l’instant même, je ne sais pas faire autrement. Tu continues à te faire mal, tu ne veux pas faire autrement. Tes éclats de rire sont une marque de fabrique, une construction devenue une seconde nature puis une vraie nature, mais je me permets de distinguer l'autre version, je ne sais pas identifier ce que je perçois mais je suis aux prises avec ce je ne sais quoi. Cela ne te guérit pas de tes démons.
Et j'ai appris juste à ce moment même, que souffrir par ceux qu’on aime n'est même pas une cruauté.
Il vaut mieux en rester là. ;)

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